Les gris-gris sont en vaudou ( vaudou ), charmes or Talismans gardés pour porter chance ou pour éloigner le mal. Les gris-gris d'origine étaient probablement des poupées ou des images des dieux, mais la plupart des gris-gris d'aujourd'hui sont de petits sacs en tissu remplis d'herbes, d'huiles, de pierres, de petits os, de coupures de cheveux et d'ongles, de vêtements souillés de transpiration et/ou d'autres objets personnels rassemblés sous la direction d'un dieu particulier et destinés à protéger le propriétaire.

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L'origine du mot n'est pas claire, mais de nombreux chercheurs le font remonter à juju, le nom ouest-africain d'un fétiche ou d'un objet sacré. Juju peut être une traduction européenne de l'expression indigène grou-grou (d'où gris-gris), ou il peut faire référence au mot français joujou, qui signifie «poupée» ou «jouet». la plupart des fétiches africains avaient la forme de poupées, et les premiers Européens de la côte ouest africaine ont peut-être confondu des objets religieux sérieux avec des poppets à l'air innocent (voir Sorcellerie africaine).

 

À la Nouvelle-Orléans, les gris-gris sont courants. Ils sont faits pour attirer l'argent et l'amour, arrêter les commérages, protéger la maison, maintenir une bonne santé et atteindre d'innombrables autres fins. Même les policiers sont connus pour porter des gris-gris pour se protéger. Un gris-gris est rituellement fabriqué à an autel et consacré avec les quatre éléments de la terre (sel), de l'air (encens), de l'eau et du feu (une flamme de bougie). Le nombre d'ingrédients est toujours un, trois, cinq, sept, neuf ou 13 (voir treize). Les ingrédients ne peuvent jamais être en nombre pair ou en nombre supérieur à 13. Les pierres et objets colorés sont sélectionnés pour leurs propriétés occultes et astrologiques, selon la destination du gris-gris.

 

Légendes sur la célèbre reine vaudou de la Nouvelle-Orléans Marie Laveau tell que ses gris-gris contenaient des morceaux d'os, des pierres colorées, de la poussière de cimetière (également appelée sel de poussière de goofer) et du poivron rouge. des gris-gris plus élaborés auraient pu être faits de minuscules nids d'oiseaux ou de tissages de crin.

 

Un sac en flanelle rouge contenant une magnétite, ou un aimant, était un gris-gris préféré des joueurs, garanti pour leur porter chance. Un autre gris-gris de joueur était composé d'un morceau de peau de chamois, d'un morceau de flanelle rouge, d'une dent de requin, de sève de pin et de sang de colombe. Le sang et la sève étaient mélangés, puis utilisés pour écrire le montant que le joueur voulait gagner sur le chamois. La peau de chamois était recouverte de flanelle rouge, avec la dent de requin placée entre les couches, et le tout était cousu avec des poils de chat. Le gris-gris devait être porté dans la chaussure gauche pour de meilleurs résultats, même s'ils étaient inconfortables.

 

Le gris-gris peut également être utilisé pour causer de la malchance à quelqu'un d'autre, connu sous le nom de "mettre un gris-gris" sur une personne. Jeter un sac de gris-gris rempli de poudre à canon et de poivron rouge sur le chemin de quelqu'un ou sur le pas de sa porte est censé amener cette personne à se battre. Pour se débarrasser de quelqu'un, Marie Laveau écrivait le nom de cette personne sur un petit ballon, attachait le ballon à une statue de St Expedite, puis lançait le ballon. La victime partirait dans la direction dans laquelle le ballon a volé. Juste laisser un gris-gris; généralement une poudre, à la porte d'entrée de quelqu'un, dit à la personne qu'il est en disgrâce avec «les vaudous» et qu'il doit surveiller ses pas.

 

L'un des wangas les plus horribles de Marie Laveau, ou porte-malheur, était censé être un sac fabriqué à partir du linceul d'une personne décédée depuis neuf jours. Dans le sac se trouvaient un crapaud séché et borgne, le petit doigt d'un Noir qui s'était suicidé, un lézard séché, des ailes de chauve-souris, des yeux de chat, un foie de hibou et un cœur de coq. Si un tel gris-gris était caché dans l'oreiller d'une victime, le malheureux mourrait sûrement. de nombreux maîtres blancs de la vieille Nouvelle-Orléans qui maltraitaient leurs esclaves noirs trouvaient une sorte de gris-gris dans leurs sacs à main ou leurs oreillers, comme un petit sac de papier noir contenant du safran, du sel, de la poudre à canon et du fumier de chien pulvérisé.

Dans la Santería gris-gris, les sacs sont appelés resguardos, ou "protecteurs". Un resguardo typique sous la protection du dieu du tonnerre Chango peut contenir des herbes, des épices, de la cassonade, de l'ail, des aloès, des pierres ou d'autres petites reliques sacrées, attachées dans du velours rouge et cousues de fil rouge. Enfin, le Santero attache une petite épée en or, le symbole de Sainte Barbara (l'image de Changó en tant que sainte catholique), et si l'épée se brise, Changó a intercédé en faveur du propriétaire.

 

Les gurunfindas sont des talismans préparés par les sorcières noires de Santería, les mayomberos, pour éloigner le mal d'eux-mêmes et le diriger magiquement vers les autres. Pour faire un gurunfinda, le mayombero creuse d'abord un guiro, un fruit dur et non comestible que l'on trouve sous les tropiques, et le remplit de têtes, de cœurs et de pattes de tortue et de diverses espèces de perroquets ; la langue et les yeux d'un coq; et sept fourmis vivantes. Ensuite, le mayombero ajoute sept dents, la mâchoire et des cheveux d'un cadavre, ainsi que le nom du cadavre sur un morceau de papier et sept pièces de monnaie pour payer l'esprit mort pour ses services. Ensuite, le mayombero verse du rhum sur le mélange et enterre le guiro sous un arbre sacré ceiba pendant 21 jours. Lorsqu'il déterre le guiro, le mayombero marque l'extérieur du fruit avec de la craie, puis accroche le charme à un arbre près de chez lui.

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